lundi 17 janvier 2011

La dépendance : le cinquième risque




2 millions de Français auront plus de 85 ans en 2015.

La France compte aujourd’hui un million de personnes dépendantes, c’est-à-dire qui n’ont pas suffisamment d’autonomie pour vivre seules, sans assistance.

Une place en maison de retraite coûte 2 200 euros par mois en moyenne.

Si l’on arrive à rester chez soi, il faut compter un budget d’aide à domicile d'au moins 1 800 euros.

Ces dépenses excèdent de loin les retraites moyennes, (entre 1 000 et 1 300 euros).

Les aides publiques actuelles ne suffisent pas. (Montant moyen : 450 euros).

Les ressources dégagées avec le lundi de Pentecôte travaillé ne couvrent pas les besoins.



Avec ces chiffres, on nous trompe.


Les maisons d'accueil des personnes âgées sont trop souvent des machines à sous.

On veut nous pousser, dès 50 ans, à souscrire une assurance privée supplémentaire
sur le « risque dépendance ».

Et surtout permettre aux départements ou à l’État de se rembourser sur l’héritage, au-delà d’un certain niveau de patrimoine, ce qu’on appelle la récupération sur succession.



Moins de solidarité collective, plus d’effort individuel
, c’est un modèle social français qui, lentement, se transforme.

Allons-nous laisser faire ça ?

samedi 8 janvier 2011

Nous sommes tous des dépendants

Notre modeste blog exprimera, de loin en loin, nos préoccupations : celle que l'actualité nous fournit et qui nous touche, celle, permanente, des personnes qui, comme on dit, "prennent de l'âge".

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Nous avions déjà souligné que la dépendance fait partie de la condition humaine.

Que le gouvernement s'en saisisse est une nécessité. La façon dont il le fait nous inquiète car, de nouveau, c'est vers l'initiative privée, la marchandisation de l'aide et des soins qu'on semble vouloir se tourner.

1 200 000 personnes touchent l'APA.
70% de la dépense est payée par les départements.
Plus de 5 milliards d'euros manqueraient pour financer la dépendance !
80 000 personnes, en France,atteignent les 80 ans chaque année.

Il faudra choisir entre la solidarité et le commerce gériatrique.

La perspective d'une "5ème branche" de la Sécu n'est guère appréciée par le ministre de la santé. Taxer les successions fait son chemin. Une 2ème journée de solidarité est envisagée. La CSG des retraités pourrait passer de 6,6% à 7,5%, comme pour les "actifs". Une assurance complémentaire santé (privée !) pourrait devenir obligatoire, à partir de 50 ans.



Et si l'on demandait l'avis des intéressés.
Pas seulement celui des "vieux", celui de tous les français !
Il semble que demander aux citoyens concernés ce qu'ils pensent, se fasse rare...

Nous y reviendrons !


vendredi 7 janvier 2011

Islam et islamisme


Ce qui ressort de nos échanges mensuels peut être repris ici.
Aujourd'hui, nous préoccupe la violence à motivation religieuse.




L'Islam est une religion; l'islamisme est une idéologie.
Tous les "ismes" sont des systèmes clos construits autour d'une idée-force.
L'islamisme n'échappe pas à ce risque de sectarisme.

Les Musulmans ne sont pas nécessairement islamistes.
La religion musulmane ne se présente pas partout sous un même visage.
Ici, la religion conduit à la violence; là, elle l'interdit.

Assassiner des innocents par conviction religieuse est insupportable !
Se suicider en croyant donner sens à sa vie est une aliénation affreuse.
Tout fanatisme religieux banalise la mort et doit être rejeté.



Les fanatismes traversent toutes les religions et les détruisent.
Ils peuvent aussi être le fait d'organisations politiques, souvent nationalistes.
C'est le volonté de n'accepter d'autre vérité que la sienne qui est meurtrière.

Méfions nous des vérités déifiées, sacralisées.
La vérité s'approche mais ne se possède pas.
Le respect et la tolérance n'ont aucune frontière.

Les convictions peuvent être fortes mais il faut admettre nos fragilités.
Nous pouvons nous tromper; nous nous trompons; le nier est dangereux.
L'Islam radical, l'intégrisme catholique sont incompatibles avec l'amour .

La sagesse de qui prend de l'âge exclut... d'exclure de qui diffère de moi !
La complexité du monde oblige à beaucoup de modestie.
Qui tue par conviction n'a aucune justification à faire valoir.

Le meurtre de masse comme arme politique est un crime inexpiable.
Qui y pousse les fanatisés est plus coupable encore.
La banalisation des actes kamikases est une régression des civilisations.

Ceux qui enferment les fous dans l'impasse du désespoir sont à dénoncer.
Ceux qui sèment la haine dans le cœur d'autrui sont impardonnables.
Bref, analysons toutes les causes de l'horreur : elles sont partagées !

L'islam n'est pas la cause de ces monstruosités ultra violentes.
L'islamisme est pourtant, actuellement, souvent derrière ces crimes.
Les "guerres de religion" sont de tous les temps.


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