vendredi 25 mars 2011

Personnes âgées dépendantes ? Chez elles ou pas ?

S'ils devaient se faire aider pour accomplir les tâches de la vie quotidienne, 42% des Français choisiraient un de leurs proches, selon un sondage BVA pour la Fédération des particuliers employeurs de France (FEPEM).

Un tiers d'entre eux (33 opteraient pour un salarié à domicile et 7% seulement choisiraient un établissement pour personnes âgées.

( Sondage réalisé par téléphone les 11 et 12 février auprès d'un échantillon de 976 personnes non dépendantes, représentatif de la population française, âgée de 15 ans et plus ).

Oui, mieux vaut être chez soi !

À quelles conditions est-ce possible ?

Ça coûte...

Allocation personnalisée d'autonomie (APA) de 2007 à 2010 (estimation)


samedi 5 mars 2011

Pour un vrai 5ème risque : accompagner la "dépendance"

En mars 2004 quelques associations déjà créées en France et soucieuses de la prise en charge des personnes âgées fragilisées, se sont retrouvées pour créer une Fédération qui a pris pour nom : Fédération Nationale des Associations de Personnes Agées en Etablissements et de leurs Familles (FNAPAEF).
http://www.fnapaef.fr/

A l'attention de Monsieur le Président de la République

Le 12 mai 2009, Monsieur le Président de la République, vous avez annoncé un projet de loi sur la création d’un « cinquième risque » afin de prendre en charge la « dépendance ». Le 16 novembre 2010, vous réitérez votre volonté de promulguer une loi avant fin 2011. Ainsi vous avez fait naître l’espoir que les personnes en situation de handicap quel que soit leur âge bénéficieraient enfin du droit commun en matière de protection sociale.

Devant l’absence de compensation des handicaps par la sécurité sociale, l'État avait en effet créé, en 1975, une allocation compensatrice (ACTP) permettant de financer l’aide apportée par une tierce personne aux personnes handicapées quel que soit leur âge et l’origine du handicap. L’augmentation du coût de ces allocations du fait du vieillissement démographique a conduit, en 1997, à séparer les personnes handicapées de moins de 60 ans des personnes de 60 ans et plus qualifiées de « dépendantes ». Cela a donné naissance à deux dispositifs aujourd’hui très inégalitaires : la prestation de compensation du handicap (PCH) pour les premières et l’allocation pour l’autonomie (APA) pour les secondes.

Actuellement, les propositions avancées par le gouvernement maintiennent cette barrière d’âge. Or, celle ou celui que la maladie, l’accident, le vieillissement, ont placé en situation de perte d’autonomie, partielle ou totale, temporairement ou définitivement, quel que soit son âge, est un citoyen de plein droit.

Il requiert de la Nation, comme toute autre personne, une égale place dans la société, dans tous les domaines et tout au long de sa vie. Les valeurs que nous défendons sont celles d’une République solidaire qui met toute personne au cœur de sa législation et de ses efforts financiers, sociaux, culturels…

Le nombre de personnes en situation de handicap touchant une allocation (ACTP, PCH, APA), s’élève actuellement à plus de 1,5 million. Il devrait progresser en raison de l’allongement de l’espérance de vie dans les décennies à venir. L’accompagnement des personnes concernées est une nécessité absolue, afin de préserver le plus longtemps possible leur autonomie à domicile comme en établissement.

De nombreux rapports ont montré les limites et les inégalités des dispositifs de compensation actuels tant dans leur organisation que dans leur financement. La meilleure façon d’aider à l’autonomie est la création d’une nouvelle couverture de protection sociale ou « cinquième risque ». Celui-ci s’ajoutera à ceux qui concernent la maladie, la famille, les accidents du travail et les retraites. Cette création constitue un enjeu majeur de solidarité.



Pour télécharger l'ensemble du manifeste du collectif pour le 5ème risque : http://www.lamaisondelautonomie.com/index.php/Dernieres-news/manifeste-collectif.html