jeudi 3 septembre 2009

Taïwan 2009

Je suis allé presque trois semaines à Taïwan pour participer à une Université d'été. J'y ai fait des découvertes. Je les partage, brièvement.


Taïwan, île moderne tropicale.

La première découverte fut que la modernité la plus extrême peut faire bon ménage avec la plus ancienne tradition. Nanotechnologies et bouddhisme peuvent aller ensemble.

La seconde découverte fut que la Chine va peser sur la vie du monde entier et que le conflit entre nationalistes et communistes est déjà dépassé. On peut même se demander si la "petite" île de Taïwan (hier appelée Formose) et la toute petite île de Kinmen (hier appelée Quemoy) -où je me suis rendu en avion- ne sont pas déjà intégrées à la Chine, (mais pas politiquement : économiquement, culturellement et ethniquement). L'influence des 24 millions de Taïwanais sur les 1,3 milliard de Chinois continentaux est bien plus grande que nous ne le pensions.


Taïpei, la capitale moderne et traditionnelle

La troisième découverte est que la nature tropicale, si elle n'interdit pas la vie urbaine la plus sophistiquée, marque le climat, les paysages, la faune et la flore. Taïwan est l'île du monde qui compte le plus d'oiseaux. C'est une montagne dans la mer. Les villes sont sur les côtes. Le reste de l'île est pentu, gorgé d'eau, laissé aux Aborigènes, est très beau et très instable (tremblements de terre et typhons y font des ravages).


Taïwan connait des typhons ravageurs

Voir le monde depuis les antipodes modifie l'idée qu'on s'en fait. Le voyage, si possible en échappant au tourisme traditionnel, est une nécessité pour continuer à penser la vie et l'histoire de notre humanité.

Jean-Pierre

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