mercredi 16 octobre 2013

Jean-Michel a rejoint Michel

Nous restons en deuil. Jean-Michel Prétceille nous a quittés. Il a été l'un des derniers à nous rejoindre au sein de notre GTRR. Il est l'un des premiers à s'en éloigner, pour toujours, après Michel Chaintrier, après Joël, le compagnon de notre amie Claudine... Nous sommes durablement dans la peine.

Jean-Michel avait aisément trouvé sa place au milieu de nous et participait, avec chaleur, à nos échanges. Son exigence de cohérence l'amenait à ne pas laisser passer des affirmations un peu rapides. En particulier, et sans être un dévot, il n'hésitait pas à rappeler ce que, de son point de vue, la pensée chrétienne avait amené à l'humanité et lui amenait encore !

Il était heureux de partager avec nous des moments chaleureux et festifs. Certes, il était visiblement souffrant mais sa mort brutale nous a sidérés, d'abord, et bouleversés ensuite. Nous savions qu'il serait désormais présent à chacun de nos repas amicaux et voila qu'on nous apprend sa disparition ! Nous avons mis quelque temps à le croire.

Car Jean-Michel, bien qu'un peu diminué, avait des projets, participait au travail des membres du jumelage Éragny-Nioko, lui qui en fut, avec Jean-Pierre Ilboudo, l'initiateur. Il exprimait des opinions qui n'étaient pas celle d'un homme qui en a terminé avec la vie. Il avait donc encore beaucoup à dire et même à faire, mais le voila parti.

Où est-il ? Sûrement pas dans un cimetière ! Que l'on soit ou pas "croyant", Jean-Michel est plus qu'un corps sans vie. Non seulement à cause de tous ses apports à notre vie sociale, mais parce que ses sourires, sa voix et ses idées étaient sa marque, sa personne non réductibles à son physique, par ailleurs attachant. 

Nous ne savons où nous allons quand nous cessons de respirer. Les hommes s'évertuent à le chercher et ne parviennent qu'à répondre ou bien "nulle part" ou bien "quelque part". Jean-Michel penchait pour ce : "quelque part" dont nous ne pouvons rien savoir. Au sein de notre GTRR, certains, précisément, disent : "nous ne pouvons rien savoir" et d'autres : "quand nous ne sommes plus, nous n'allons nulle part". Débat qui est, lui, sans fin. Et tout se passe comme si Jean-Michel nous encourageait à le prolonger...

Il va donc être là, comme Michel Chaintrier, en nos esprits, à chaque rencontre, pour nous faire tenir compte de ce qu'ils auraient dit. Ainsi les garderons-nous vivants.



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